Comment devenir ambulancier ou ambulancière ? Quelle formation suivre pour exercer ce métier ? Quels sont ses évolutions et son salaire ? Quelles qualités sont essentielles pour assurer le transport des malades ? Découvrez tout sur ce métier !
Exerçant dans la Fonction publique hospitalière ou pour le compte d’une entreprise de transport spécialisé, l’ambulancier assure le transport sanitaire d’une personne malade ou en situation de handicap. Si l’ambulancier conduit un véhicule adapté aux transports de malades (en position assise ou allongée), elle assure aussi son confort et sa sécurité depuis son installation dans l’ambulance jusqu’à son domicile, un lieu de soin, un centre médical, etc.
Découvrez dans cette fiche métier le salaire d’une ambulancière, les formations pour exercer cette profession mais aussi ses différentes missions.
Les missions suivantes rythment le quotidien des ambulanciers et ambulancières qui enchaînent les transports sanitaires de personnes tout au long de leur service :
Au contact direct des personnes à transporter, l’ambulancière veille à ce que le trajet se déroule au mieux pour la personne prise en charge. Cela demande un goût des relations humaines, de la bienveillance et des qualités d’écoute.
Avec un rythme quotidien dense et des transports qui s’enchaînent, prendre en charge des malades à bord d’un véhicule sanitaire demande de l’endurance et une bonne condition physique. Et la conduite doit parfaitement respecter le Code de la route et être sans heurts pour le confort du patient.
Le métier de conducteur d’ambulance est accessible avec le diplôme d'État d'Ambulancier pour la conduite d'ambulance. Le permis B d'au moins 2 ans, complété par une autorisation préfectorale d'aptitude à la conduite d'ambulance sont obligatoires. Les permis C, C1, D, D1 (précédemment C ou D) complétés par une formation spécifique sont requis pour la conduite de véhicules de type fourgon (appelées Unités mobiles hospitalières).
Chaque candidat à la formation menant au diplôme d’ambulancier s’inscrit aux épreuves d’entrée dans un institut de formation agréé par le ministère de la Santé et suit trois étapes : 1 stage et 2 épreuves. En cas de réussite, vous suivrez une formation de 630 heures dont 455 heures de formation théorique en école (13 semaines) et 175 heures de stages (5 semaines).
Bon à savoir : il est aussi possible de devenir assistant ambulancier. Pour le devenir, il faut avoir suivi une formation de 70 heures avec évaluation des compétences acquises.
Les lieux d’exercice du métier sont multiples : entreprises privées de transport sanitaire, SAMU, SMUR, services d’urgence, Croix-Rouge… avec de nombreuses heures à conduire sur toutes les routes de France !
Dans le secteur privé, les ambulanciers relèvent de la convention nationale des transports routiers et activités auxiliaires et des dispositions du code du travail. Dans le public, les conducteurs ambulanciers relèvent de la fonction publique hospitalière et de la grille indiciaire hospitalière Conducteur ambulancier. Le salaire d'un débutant est de 1 593 euros bruts par mois au 1er échelon. En fin de carrière, il peut prétendre à un salaire brut mensuel autour de 2 200 euros. Il existe également une convention collective spécifique pour les professionnels de la Croix Rouge qui comptent des ambulanciers dans ses effectifs.
À noter : des indemnités d’astreintes ou de mobilité, par exemple, peuvent venir s’ajouter au salaire de référence.
L’ambulancière peut accéder à un poste de régulation au bout de plusieurs années d’expérience. Elle peut aussi créer sa propre entreprise de transport sanitaire.
Dans le privé comme dans le public, les postes d’ambulanciers ne manquent pas ! Avec le vieillissement de la population française et le maintien à domicile, le recours à des ambulanciers devrait encore croître.