Troisième volet de notre dossier de la rentrée concernant la conciliation de la vie privée et de la vie professionnelle. Cette fois-ci, nous allons voir si vous avez intérêt à passer au temps partiel ou si c’est une fausse bonne idée.
Vous le savez, cumuler vie familiale et vie professionnelle n’est pas une sinécure. La tentation peut donc être grande de demander un temps partiel à votre employeur. Attention toutefois, temps partiel ne signifie pas toujours – voire rarement – travail partiel. En fait, bien souvent, l’employeur demande autant de travail à la femme cadre qui a obtenu un quatre cinquième.
De plus, même si elle est absente physiquement du bureau pendant une journée, dans les faits, elle est toujours joignable par mail et par téléphone. Le danger est donc de travailler autant qu’avant pour un salaire qui, lui, a diminué…
Dans l’idéal, vous devriez pouvoir organiser votre temps de travail comme bon vous semble, sans avoir à demander un temps partiel donc, du moment que vous remplissez vos objectifs. Mais dans la pratique, cette souplesse est rare. On peut certes citer l’exemple du magazine Elle, dont les journalistes ne sont tenues à aucune obligation de présence, mais peu d’entreprises adoptent ce modèle. Le temps partiel reste donc la seule solution dans la majorité des cas, même si ce n’est pas la panacée comme on l’a vu plus haut. Mais vous pouvez essayer de négocier directement avec votre supérieur hiérarchique en lui proposant de travailler un jour par semaine chez vous ou de partir à 16 heures un jour par semaine. Tout est en fait une question de confiance réciproque.
D’autant plus qu’une salariée à qui on laisse le champ libre pour son organisation sera beaucoup plus impliquée et plus loyale envers son entreprise. C’est donc un rapport gagnant-gagnant ! En tout cas, c’est notre conviction chez Garance&Moi !