La mise en place de la réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle passe cette année un cap majeur. Il y a la création d’une instance centrale de gouvernance et de financement - France compétences -, l’entrée en vigueur du CPF monétisé et l’ouverture du marché de l’apprentissage.
Désormais, chaque salarié devient acteur de l’évolution de ses compétences, en partenariat avec son employeur.
En ce sens la réforme simplifie grandement les démarches et les obligations légales. Elle établit un lien renforcé entre l’acquisition de compétences et les réalités économiques.
En plus de l’action et des arbitrages de France Compétences, l’autonomie et la souplesse accordées aux entreprises les engagent à considérer la formation comme un outil de professionnalisation. La formation devient donc un nouveau levier de compétitivité non négligeable.
Diminution et mutualisation des contributions, fin des obligations liées au plan, mais mise en place d’un dialogue employeur/employé qui se veut gagnant-gagnant avec les entretiens professionnels tous les deux ans.
Ce compte suit la personne tout au long de sa vie active. Facilement consultable, il est alimenté automatiquement, notamment au début par les acquis du DIF. Il est utilisé par l’intéressé, à sa propre initiative, pour concrétiser son projet de formation.
Dispensé gratuitement, c’est un accompagnement renforcé pour travailler son projet professionnel pouvant aller jusqu’à la validation et au financement d’un parcours de formation.
Si la réforme rebat les cartes, c’est surtout du côté de l’administration et des organismes. Il s’agit de les rendre plus réactifs et efficaces pour accompagner des parcours professionnels de plus en plus mouvementés.
Vos droits à la formation sont maintenus et même renforcés. Vos interlocuteurs actuels sont compétents pour vous aider ou vous rediriger, sans oublier le CEP.