Votre quotidien est un véritable train lancé à 400Km/h sans pause digne de ce nom à longueur d’année. Le « toujours plus vite » est aujourd’hui devenu la norme pour quasiment tout le monde (avec plus ou moins notre consentement implicite). L’internet mobile, Amazon, l’avion, etc… qui s’en passerait maintenant que l’on peut tout obtenir en quelques instants de façon simple ? Personne ou presque. Cette accélération du temps mine nos sociétés et les êtres humains qui ne peuvent pas suivre cette cadence. Alors cet été, et si vous osiez enfin prendre du temps pour vous ?
Comment en est-on arrivé là ?
L’accélération du temps peut être aujourd’hui considéré comme un véritable fléau dans notre monde moderne. Chacun veut tout, tout de suite, et n’accepte plus la frustration de l’attente :
- Commander en deux clics, être livré le lendemain ;
- Envoyer un SMS, déguster un délicieux repas au bureau 30 minutes plus tard ;
- Partir pour une réunion à New York le lendemain, et revenir le jour suivant pour en faire le compte rendu à son supérieur.
Fou non ? Et pourtant c’est la réalité. Le monde s’est accéléré ces dernières années, pour le plus grand bonheur de tous. Mais aussi pour le plus grand malheur d’un grand nombre de personnes qui n’ont pas pu suivre le mouvement.
Stress, fatigue chronique, burn out
Ceux qui n’ont pas pu suivre cette accélération sont malheureusement laissés sur le bord de la route. Car quand on ne court pas après le temps, avons-nous une vie intéressante aux yeux du monde qui nous entoure ? Pas vraiment. Aujourd’hui il faut prouver qu’on vit à fond chaque instant, qu’on est débordé, qu’on n’a pas une minute à soi, ou bien on la remplit avec d’autres activités : sport, voyage, bénévolat. Se reposer, prendre le temps de ne rien faire ? Qui a le temps de faire cela vous dites-vous. Et puis la vie plan-plan, non merci. Jusqu’au jour où vous réalisez que vous vivez dans le stress permanent, la fatigue ne vous quitte plus et les signes d’un burn-out vous guettent…
Le burn-out maladie, ordinaire d’une société en manque de temps
Le burn-out est presque devenu tendance tellement tant de salariés en souffrent. Qui aurait cru cela il y a 10-15ans lorsque le monde a commencé à s’accélérer grâce aux technologies ? Car oui, l’être humain lui, ne peut pas accélérer plus vite que son organisme ne lui permet. Même si on a aussi l’impression que la nouvelle génération pense et agit plus vite, les jeunes n’ont pas un ordinateur à a place du cerveau. Ils ne sont pas non plus épargnés par l’épuisement malgré leur jeune âge. En témoigne le nombre impressionnant de moins de 25 ans qui plaquent tout pour partir faire un tour du monde, loin des sociétés modernes et de leur folie.
Dites stop ! Et ralentissez le rythme pour prendre du temps
Avant d’arriver au burn out, il faut ralentir le rythme. Pas facile certes, car vote patron ne va pas vous donner moins de travail à faire du jour au lendemain, vos clients ne vont pas vous laisser 3 mois de plus pour terminer votre mission, et vos enfants ne voudront pas attendre 15 minutes sur le parking de la piscine que vous arriviez ! Mais voilà, essayez chaque jour de ralentir. 5 minutes par ci par là, une petite pause de 15 minutes dans la journée, sans écran, sans téléphone, rien que pour vous. Même si c’est un petit moment aux toilettes pour vous remaquiller, c’est déjà cela ! Le monde ne s’arrêtera pas de tourner pour autant, et votre entreprise ne fera pas faillite. Vous verrez que même d’autres collègues suivront votre expérience.
Arrêtez tout et changez de vie !
Si cela n’est pas faisable, ou si vous vous sentez de plus en plus déconnectée de ce monde ultra-rapide, peut-être est-il temps de changer de vie. L’été est le meilleur moment de l’année pour prendre ce genre de décision. Vous pouvez demander un congé sans solde, une rupture conventionnelle, une formation, un bilan de compétences. Tout pour savoir ce que vous voulez vraiment, et si vous êtes prête à reprendre votre vie trépidante à la rentrée, pour encore une autre année de folie. Au risque de vous effondrer et de regretter de ne pas avoir su écouter votre petite voix intérieure qui vous disait que trop c’était trop. Mais gageons que vous n’en arriverez pas là !
