Vous souhaitez vous reconvertir pour retrouver du sens au travail et vous sentir utile en choisissant un métier pour aider les gens ? Voici une liste de 12 métiers pour aider les autres.
Pourquoi choisir un métier pour aider les gens ?
On peut se reconvertir pour de nombreuses raisons. Parmi elles, on trouve la recherche de sens au travail et la volonté de se rendre utile pour aider les autres. Il peut y avoir des visions très variées de ce qu’est un métier pour se sentir utile. On peut, par exemple, l’être en exerçant un job administratif au service d’une ONG ou d’une association.
Dans cet article, nous vous présentons des métiers dont la mission porte spécifiquement sur le fait d’aider les autres. Il s’agit principalement de métiers pour aider les gens dans le médical, le social ou l’éducation auprès de publics fragilisés par leur condition sociale, leurs âges ou leur(s) handicap(s).
Dans cette catégorie, on trouve également le secteur des métiers de service à la personne, qui concerne les activités destinées à répondre aux besoins des particuliers. Elles apportent une aide à la vie quotidienne, à la famille ou aux personnes dépendantes.
Quel que soit le secteur choisi, les métiers utiles aux autres font partie des métiers qui recrutent le plus en 2025. Ils permettent de construire son parcours professionnel avec beaucoup de passerelles et sont accessibles parfois avec peu ou pas de diplômes.
Les métiers pour aider les autres offrent une grande autonomie et requièrent beaucoup d’écoute et d’empathie. Ils demandent une importante capacité d’adaptation et généralement une bonne condition physique. Les déplacements peuvent être réguliers et les tâches sont souvent engageantes physiquement (surtout dans l’assistance aux personnes dépendantes).
7 métiers pour aider les gens dans le social et l’éducation
Assistant(e) social(e)
L’assistante sociale est un métier utile pour aider les gens lorsqu’ils rencontrent des difficultés financières, professionnelles, familiales ou personnelles. Elle informe et assiste tous types de publics, essentiellement précaires et fragiles, sur leurs droits en matière de prestations sociales, d’accès aux soins médicaux, ainsi qu’à la formation et au logement.
Ce métier s’exerce après un Diplôme d’État d’Assistant de Service Social (DEASS) en 3 ans. On peut l’obtenir après un BUT carrières sociales, option assistante sociale, plus une année d’étude.
Auxiliaire de vie sociale
Le métier d’auxiliaire de vie consiste à accompagner et soutenir les personnes en situation de dépendance ou ayant une autonomie réduite par leur âge ou leur handicap, directement à leur domicile. Selon leur degré de dépendance, il peut s’agir de préparer leurs repas, de les aider à se nourrir, de réaliser leur toilette, de les assister dans leurs démarches administratives ou de les accompagner prendre l’air. Ce métier du service à la personne est aussi un soutien moral et un lien social.
La formation idéale pour exercer ce métier utile aux autres est un Diplôme d’État d’Accompagnant Éducatif et Social (DEAES), mais d’autres parcours sont possibles, comme un bac professionnel.
Éducateur/éducatrice spécialisé(e)
L’éducatrice/éducateur accompagne les jeunes adultes ou enfants qui ont des difficultés d’insertion, des handicaps physiques ou mentaux ou des troubles de comportement pour les aider dans leur insertion sociale et professionnelle. Ce professionnel travaille généralement en milieux fermés (centres d’hébergement, foyers sociaux, hôpitaux, etc.), mais peut aussi intervenir dans des milieux ouverts, mais « sensibles » (cités, maisons de jeunes…) pour prévenir les situations d’exclusion sociale (délinquance ou addictions).
C’est une profession accessible à Bac+3 par un Diplôme d’État d’Éducateur Spécialisé (DEES).
Auxiliaire de vie scolaire
C’est une fonction qui dépend de l’éducation nationale et intervient dans les établissements scolaires accueillant des enfants en situation de handicap. C’est la personne qui accompagne ces enfants dans leur vie scolaire et parascolaire. Ce métier peut être pratiqué sans diplôme directement après le bac sur dossier déposé auprès du rectorat.
C’est un métier qui ne peut toutefois s’exercer que pour une durée de 6 ans maximum, car il est proposé sous le statut de contractuel. Il permet cependant d’évoluer ensuite plus facilement dans le secteur de l’éducation nationale, comme animateur ou vers l’enseignement.
Médiateur/médiatrice familiale
Le médiateur/médiatrice intervient auprès des familles pour restaurer le dialogue entre les différents membres et résoudre les conflits. C’est principalement lors des divorces que cette personne est sollicitée. Elle doit savoir rester neutre et être capable de créer un cadre de confiance avec la famille en question. La médiatrice familiale peut faire le choix de travailler dans les tribunaux, dans les associations familiales, les services sociaux ou décider de travailler en libéral.
Pour exercer en tant que médiatrice familiale, il est nécessaire de détenir le Diplôme d’État de Médiateur Familial (DEMF) dont la formation dure 2 ans (à la suite d’un bac+3).
Intervenant(e) en réinsertion professionnelle
Ce métier consiste à accompagner les personnes dans leur retour à l’emploi, souvent en situation de précarité. Le coach professionnel aide à mettre en lumière leurs compétences et à élaborer un projet professionnel adapté. Son rôle demande beaucoup d’empathie et d’écoute pour bien comprendre les besoins de ceux qu’elle accompagne. Il peut exercer au sein de structures comme France Travail, des associations d’insertion ou encore des collectivités locales.
Ce métier est accessible avec un bac+2 en validant le titre professionnel de Conseiller en Insertion Professionnelle.
Assistant(e) familial(e)
Sa mission participe au devoir de protection de l’enfance. L’assistant familial aide les gens en accueillant sous son toit des enfants ou des adolescents qui n’ont pas la possibilité de rester dans leur famille. Ces enfants font alors intégralement partie de sa vie de famille quotidienne. Sans prendre la place du parent, l'assistant familial s'occupe du suivi éducatif de l'enfant placé et lui offre un cadre sain, sécurisant et chaleureux. Il répond également à ses besoins affectifs et émotionnels pour lui permettre de se développer de manière aussi équilibrée que possible. En plus de ses qualités humaines et d’écoute, cet intervenant joue également un rôle de médiateur entre l’enfant et sa famille d’origine. Il n'existe pas de diplôme spécifique pour devenir assistant familial.
En revanche, il est impératif d’obtenir l’agrément du conseil départemental et de suivre une formation obligatoire de 240 heures. Un Diplôme d’État d’Assistant Familial (DEAF) existe, mais il n’est pas obligatoire pour exercer la profession.
5 métiers pour aider les autres dans le médical
Infirmier/infirmière
L’infirmier dispense des soins, sur prescription médicale des médecins, pour assurer le traitement et la surveillance des maladies des patients. C’est un métier utile, mais à haute responsabilité, qui s’exerce à l’hôpital ou en libéral, avec de très nombreux débouchés selon les spécialités choisies. Le travail en week-end et de nuit est chose courante. Par ailleurs, ce métier demande une certaine résistance physique puisqu’il exige de rester des heures debout, notamment à manipuler les patients.
C’est un métier accessible avec un Diplôme d’État d’Infirmier (DEI) que l’on obtient en 3 ans.
Orthophoniste
Orthophoniste, c’est le métier pour aider les gens qui présentent des risques de troubles de la voix, la parole et du langage : dyslexie, troubles de la respiration et de la déglutition, difficultés à lire ou à parler. Ce professionnel intervient auprès des enfants, mais aussi des adultes, avec des programmes de rééducation. Ses qualités principales sont la patience et l’empathie.
La profession est ouverte après l’obtention d’un Certificat de Capacité d’Orthophoniste (CCO) qui se prépare en 5 ans après le bac.
Psychomotricien/psychomotricienne
Spécialiste de la psychomotricité, ce praticien réalise des séances individuelles ou collectives auprès d’enfants ou d’adultes en vue de leur réhabilitation ou réinsertion psychosociale. Il travaille en collaboration avec d’autres spécialistes médicaux ou paramédicaux (médecins, psychologues, orthophonistes, kiné, aide-soignant) pour favoriser l’harmonisation entre corps et esprit sur de nombreux aspects et grâce à de nombreuses techniques. Le psychomotricien peut intervenir auprès de publics et de pathologies très variés : troubles psychiques, dyslexie, autisme, prématurité, burn-out, Alzheimer, hémiplégie, etc.
C’est un métier pour aider les gens de tous horizons et accessible après un Diplôme d’État de Psychomotricien en 3 ans. Ce diplôme s’obtient auprès d’instituts ouverts sur concours ou après une première année de médecine ou une licence en STAPS, biologie ou psychologie.
Ostéopathe
L’ostéopathe aide les gens en traitant les troubles fonctionnels du corps humain. Ses mains sont ses principaux outils de travail. Ce professionnel se sert de manipulations manuelles douces pour rétablir le bien-être corporel global des patients. Dans son diagnostic, l’ostéopathe prend en compte le système nerveux, digestif et musculaire. Son intervention vise à diminuer les tensions du corps et à favoriser la mobilité. Sa capacité d’écoute est primordiale pour traiter les patients : il doit comprendre leurs douleurs et connaître leur passé médical.
Pour devenir ostéopathe, il faut détenir le Diplôme d’Ostéopathe qui s’obtient en 5 ans après le bac.
Aide-soignant(e)
Sous la responsabilité des infirmiers et autres membres du corps médical, l’aide-soignant(e) effectue des soins basiques aux patients. Principalement, il les aide en s’occupant de leur toilette, de leur habillement et de leur alimentation au quotidien. Ce professionnel s’occupe également de suivre l’état du patient et d’en référer aux infirmiers. En plus d’assurer un confort physique, l’aide-soignant(e) veille au bien-être moral des personnes dont ils’occupe : écoute attentive et présence.
Le métier d’aide-soignant(e) est accessible avec le Diplôme d’État d’Aide-Soignante (DEAS). Ce diplôme s’obtient à la suite d’une formation de 12 mois dans le centre de formation d’un hôpital.
Faites-vous accompagner dans votre reconversion
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