Le marché du travail se transforme vite, très vite. La digitalisation voire même la robotisation, ou encore l’intelligence artificielle, les nouvelles technologies chamboulent les entreprises. Au même rythme, les travailleurs doivent s’adapter à l’évolution de leur poste. Dans les prochaines années et décennies, de nouveaux métiers risquent même de faire leur apparition sur le marché du travail. Il convient de les connaître pour se tenir prêt !
Bon, le vrai nom du métier est en fait robot monitor. Lorsque les robots nous aurons tous bel et bien remplacés, nous serons encore malgré tout nécessaire à la maintenance pour assurer leur bon fonctionnement. Il est dit que d’ici 2050, il y aura plus de 9 milliards de robots en marche à travers le monde. Ils auront pour vocation de nous assister dans notre vie quotidienne. Seulement, pour éviter des scénarios catastrophes, il faudra évidemment des experts capables de paramétrer correctement tous ces robots. Le robot monitor devra mettre à jour régulièrement les algorithmes qui animeront les robots et maîtriser la programmation informatique pour que la cohabitation avec les humains se passent le mieux possible.
Vous l’avez sans doute déjà constaté chez vous ou auprès de votre entourage : nous sommes devenus accros à notre smartphone, aux réseaux sociaux et aux nombreuses notifications qu’ils nous apportent chaque jour. Voire chaque heure. Qu’en sera t-il dans 10 ans ? Il est probable que nous soyons encore un peu plus intoxiqués si nous ne faisons pas l’effort de nous détacher de toutes ces technologies environnantes. Baisse de productivité, manque de concentration, maladies mentales, conséquences physiques également, les risques sont multiples et il faudra y faire face. On peut donc imaginer que les addictologues seront de plus en plus formés et compétents pour traiter ces nouvelles addictions qui pointent déjà le bout de leur nez, là également de nouveaux métiers en perspective.
Le développement de l’intelligence artificielle, la robotisation, ou encore le tout digital pourra avoir des conséquences importante en terme de sécurité. Tous ces systèmes informatiques seront autant de plateformes que les hackers chercheront à infiltrer. Contrôler ces systèmes sera forcément un enjeu de pouvoir. Aujourd’hui déjà, près de 80% des entreprises françaises sont victimes de cyberattaques chaque année. Aussi virtuelles soient-elles, ces attaques peuvent être désastreuses en terme de confidentialité, de diffusion de l’information, mais aussi d’un point de vue financier. Il est très probable que d’ici quelques années, la plupart des entreprises, et peut-être à terme les particuliers, se munissent d’employés capables de garantir leur cybersécurité. On appelle ces personnes des hackers éthiques, en opposition aux hackers malveillants.
Nous avons parfois tendance à l’oublier mais notre présence sur internet et les plateformes numériques est indélébile ou presque. Les informations nous concernant, nos dernières photos postées, notre historique Youtube et autres, sont stockés un peu partout, sans que l’on puisse vraiment les supprimer. Comme il y a aujourd’hui des community managers, l’expert funèbre digital pourrait à l’avenir se charger de la communauté des morts. Il aura pour mission d’effacer les informations concernant une personne décédée ou pourra même continuer à animer son profil. Ceci pourrait être l'un de ces nouveaux métiers. Effrayant, non ?
Il n’est pas impossible que face aux enjeux climatiques, sociaux, économiques et politiques, nous soyons contraints de revenir à une existence plus simple. À l’opposé de cette folie robotique. De plus en plus de personnes sont déjà séduites et s’organisent pour revenir à des valeurs plus traditionnelles. Les domaines de la permaculture, de l’économie circulaire et solidaire représenteront de vraies enjeux en terme de survie, d’épanouissement et de bien-être dans les années à venir.
À l’heure où nous cherchons des solutions pour limiter notre impact sur l’environnement, la technologie implique beaucoup de déchets numériques que l’on ne sait pas réellement traiter. Peut-être qu’à la place, les petits métiers d’antan auront à nouveau la côte, comme le laitier et ses bouteilles consignées, comme le cordonnier qui pourra offrir plusieurs vies à nos chaussures, comme la couturière qui sera à nouveau une alternative à la fast fashion, ou encore le fermier qui tentera de réinvestir l’espace urbain.
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Seul l’avenir nous dira ce que seront ces nouveaux métiers de demain. Les opportunités seront sans doute multiples et exigeront des compétences bien particulières. Ou peut-être au contraire que dans un futur proche, nous n’aurons plus à travailler du tout. Qui vivra, verra !