Les accords Toltèques nous viennent d’une culture méso-américaine qui s’est développée au Mexique entre 900 et 1200. Le terme Toltèque provient du Nahuatl, une langue ancestrale, et signifie « maîtres bâtisseurs ». Les accords toltèques sont en réalité des préceptes de vie que chaque individu doit respecter afin de vivre en harmonie avec lui-même et le reste du monde. Dans le milieu professionnel, ils peuvent également être très utiles afin d’éviter les conflits, le stress et les malentendus.
Les accords toltèques sont au nombre de 5 :
- «Que votre parole soit impeccable»
- «Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle»,
- «Ne faites aucune supposition»
- «Faites toujours de votre mieux»
- «Soyez sceptique, mais apprenez à écouter»
Leur simplicité apparente est cependant trompeuse. En effet, tâchez d'appliquer ces accords toltèques et vous verrez à quel point ils entrent en contradiction avec nos manières habituelles de fonctionner et d’interagir. Ils supposent une véritable remise en question de nos modes de pensée et de communication. Mais bien que cela puisse sembler difficile de prime abord, cet effort en vaut la peine tant cela apporte sagesse et sérénité à celui qui s’y essaie.
Accord n° 1 : “Que votre parole soit impeccable”
En entreprise, bien des personnes ont recours à la manipulation ou au dénigrement, que ce soit pour se faire accepter par le groupe, diviser pour mieux régner ou parfois même pour nuire à ceux qu’ils considèrent comme un obstacle à leur propre avancement.
Or, selon ce premier accord Toltèque, on ne devrait jamais parler pour médire et critiquer, que ce soit autrui ou soi-même. Notre parole doit toujours être honnête et intègre. Dans le cadre professionnel, cela consiste donc à ne pas prendre part aux rumeurs, aux critiques ou autres remarques acerbes, souvent proférées de manière hypocrite. Si certains de vos collègues se comportent ainsi, ne prenez surtout pas part à leur jeu et tenez-vous éloigné de leur négativité.
Accord n° 2 : “N’en faites pas une affaire personnelle”
Ce que vos collègues disent ou font n’a rien à voir avec vous mais a tout à voir avec eux. En ne prenant pas les choses personnellement, vous leur retirez le pouvoir de vous atteindre par leur jugement et leur critique. Par exemple, le fait qu’un collègue critique votre travail ne devrait pas vous affecter en tant que personne. D’une part parce que cette personne juge votre travail et pas vous. D’autre part parce qu’elle le juge de son point de vue qui est forcément subjectif. Cela ne devrait pas remettre en cause votre identité ou la manière dont vous vous percevez. Si quelqu’un vous dit que vous êtes nulle, plutôt que de vous préoccuper de savoir si c’est vrai et ainsi d’en faire une affaire personnelle, demandez-vous plutôt ce que sa critique et son attitude disent d’elle plus que de vous.
En mettant ce deuxième accord en parallèle avec le premier, vous réaliserez que le problème vient bien d’elle et non de vous. Cela ne signifie pas qu’il faille refuser toute remise en question, il faut parvenir à faire la part des choses entre une critique constructive et bienveillante qui peut vous être utile et qu’il faut écouter, et celles qu’il faut laisser de coté car elles ne sont que le reflet des pensées limitantes de votre interlocuteur.
Accord n° 3 : “Ne faites aucune supposition”
On a tendance à vouloir interpréter les réactions des autres en leur attribuant des pensées qui nous appartiennent à nous bien plus qu’à eux. Mes collègues ne réagissent pas à ma présentation : ils pensent sûrement que je suis nulle, pas intéressante ou même incompétente ! Pourtant, ce ne sont que des suppositions. Si vos collègues écoutent votre présentation sans mot dire, c’est peut-être tout simplement parce qu’ils sont concentrés sur ce que vous dites parce que vous êtes passionnant. En réalité, vous n’en savez rien et quelque soit les suppositions que vous pourriez faire, elles ne correspondront pas à la réalité. Pour en avoir le cœur net, la seule solution est de poser la question aux intéressés.
Ainsi, si vous doutez de l’intérêt de votre audience, n’hésitez pas à les interroger : qu’en pensez-vous ? Avez-vous des questions ? Des commentaires ? Souhaitez-vous rebondir ? Bref, plutôt que de faire des suppositions, allez chercher les réponses à vos questions, vous vous éviterez ainsi bien des tergiversations et des angoisses inutiles. Evitez les expressions comme « j’ai l’impression que », « on dirait qu’il », « je suis sûre qu’elle ». Chaque fois que l’une d’entre elles vous vient à l’esprit, demandez-vous comment confronter cette supposition à la réalité.
Accord n° 4 : “Faites toujours de votre mieux”
Faire de son mieux ne signifie pas se dépasser, aller au-delà de ses limites, cela suppose de faire en fonction de ses moyens. On n’est pas forcément au mieux de sa forme en permanence, il faut l’accepter et ne pas se culpabiliser. De même, quand on n’a pas la capacité de réaliser une tâche qui nous est confiée, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide, sans se culpabiliser. En échange, il faut également accepter que chacun fasse de son mieux et ne soit pas toujours en mesure de répondre à nos demandes.
De même, en cas d’échec, il ne sert à rien de se culpabiliser : si vous avez fait tout ce que vous pouviez, rien ne sert à de s’auto-flageller. Demandez-vous pourquoi vous avez échoué, ce qui vous avez manqué et faites-en sorte de mieux faire la prochaine fois, pourquoi pas en demandant de l’aide ! Bien sûr, être indulgent envers soi-même n’implique pas de se trouver des excuses pour ne pas faire son travail ! Il s’agit, avec honnêteté, de savoir ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire. De faire tout ce qu’on peut mais pas l’impossible.
Accord n° 5 : “Soyez sceptique mais apprenez à écouter”
Exercer son esprit critique, rester fidèle à ses idées et à ses valeurs tout en étant ouvert et tolérant, ce n’est pas toujours simple. Dans un contexte professionnel, par exemple, cela suppose de respecter les idées de ses collègues, la culture de son entreprise, sans pour autant s’effacer derrière elles ou cesser de penser par soi-même. Pour y parvenir, il faut accepter la part de doute inhérente à toutes choses : personne n’a fondamentalement tort ou raison, il convient de trouver un juste équilibre entre les contraintes des uns et des autres, les intérêts de son entreprise et les siens, parfois divergents, comprendre l’autre sans pour autant renier ce qu’on est.
En appliquant ces grands principes, vous vous épargnerez beaucoup de colère et de ressentiments car ces émotions négatives sont la plupart du temps le fruit de malentendus, de rancœurs et de non-dits. En éclaircissant votre pensée, en faisant preuve d’honnêteté et de transparence, en acceptant vos limites tout comme celles des autres, vous accéderez à une plus grande sagesse et à plus de sérénité grâce à ces accords toltèques.
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