Le bonheur au travail fait couler beaucoup d’encre depuis quelques années. Des postes de Chief Happiness Officer ont vu le jour. Responsable du bien-être au bureau, il est notamment chargé de créer un environnement apaisé. Chacun doit se sentir à sa place, utile et apprécié à sa juste valeur. Et oui ! Contrairement à l’idée répandue, un bon salaire, un titre de poste élogieux et des responsabilités ne suffisent pas à être heureux au travail. Il s’agit d’un tout, allant de la reconnaissance, aux challenges à relever, en passant par l’estime de soi. Quelques pistes à explorer pour savoir si vous êtes heureuse dans votre vie professionnelle.
La souffrance au travail
Si vous travaillez :
- dans une ambiance stressée ;
- toujours dans l’urgence ;
- avec une équipe qui se la joue perso ;
- une hiérarchie qui vous en demande toujours plus, etc.
Il y a fort à parier que vous êtes très éloignée du bonheur au travail ! Un rythme infernal et une hiérarchie autoritaire ne sont pas propices à la création d’un environnement optimal pour les salariés. Certains doivent même venir à reculons au bureau le matin… Tout en se demandant si c’est partout pareil. On entend tellement parler de souffrance professionnelle autour de soi, que cela semble la norme finalement…
Créer un environnement propice au bonheur
Mais non, ce n’est pas une obligation, fort heureusement. De nombreuses études ont d’ailleurs montré qu’une bonne ambiance au travail permettaient de mieux évoluer au sein de l’entreprise. Il y a donc tout à gagner à créer une bonne ambiance de travail. Pas besoin pour cela de faire la fête avec ses collègues et se raconter ses week-ends. Mais la création d’un sentiment d’appartenance à l’entreprise, ainsi qu’une bonne cohésion avec ses collègues sont la base du bonheur du travail. Tout comme la confiance en les uns et les autres, le respect de chacun et la volonté de la hiérarchie de faire progresser chaque salarié au sein de la société sont indispensables.
Travailler dans un espace serein accroit la productivité
Les patrons et managers ont tout à gagner à créer un environnement de travail serein et empli de bienveillance. Car selon de nombreuses études, cela accroit la productivité de l‘entreprise. Un salarié heureux de venir au bureau sera plus impliqué et donc plus performant. Même si parfois cela est difficile à mesurer en chiffres concrets. Cela se ressentira plutôt en dynamique qui poussera les salariés à produire plus, mieux et plus sainement. Le tout sans tension, animosité ou compétition au sein de l’entreprise. L’esprit d’équipe crée de l’émulation et de la créativité. Les nouvelles idées fusent, de nouveaux projets naissent de cette bonne ambiance.
Des ressources humaines d’un genre nouveau
Si on en croit les spécialistes des ressources humaines, le bonheur au travail serait une nouvelle façon de gérer les salariés. Cette façon de manager permet de rendre les gens heureux et de les faire progresser. Leur permettre aussi de penser autrement qu’en termes de salaires, RTT, tickets restaurants ou prime sur les résultats. Car travailler ce n’est plus du tout cela aujourd’hui. Le salarié, notamment les jeunes, veulent se réaliser, être impliqués, savoir qu’ils comptent et ne plus être un simple maillon de la chaine.
Vers un nouveau paradigme ?
Le temps où on allait au travail chaque matin pour toucher son salaire en fin de mois, attendre le week-end et bénéficier de 5 semaines de congés payés annuels est révolu. Tout au moins dans les professions intermédiaires et supérieures. Chacun veut trouver sa place, être engagé, progresser, avoir des objectifs, évoluer et être reconnu. Savoir ce qui se passe en amont et en aval de ses tâches, voir être polyvalent. Les postures anciennes sont dépassées. Aujourd’hui on travaille pour être heureux et s’accomplir avant tout. Même si le salaire et les avantages sociaux ont encore toute leur place bien sûr ! Car il s’agit aussi une forme de reconnaissance. Et par là même de bonheur au travail.
