Nos sociétés actuelles ont tendance à vanter les réussites précoces. Acteurs, mannequins, chanteurs, ou entrepreneurs, le succès semble souvent aller de pair avec la jeunesse. Même Jacques Séguéla avec sa très célèbre formule semble imposer un âge avant lequel il faudrait absolument tout avoir réussi. Pourtant, il est aussi souvent dit que chacun doit trouver son propre rythme. Alors pourquoi ne pourrions-nous pas nous accomplir à tout âge ? Comment devenir un(e) late bloomer ?
En anglais, late bloomer désigne quelqu’un qui s’épanouit tardivement. Cette expression est employée essentiellement en opposition aux personnes précoces, à qui tout a réussi plutôt rapidement, parce qu’ils ont trouvé leur voie lorsqu’ils étaient jeunes. Les late bloomers ont souvent des talents qui sont moins visibles que les autres en apparence.
Ces personnes ont peut-être un peu moins les dents longues que les autres et finissent par rencontrer le succès à la grande surprise de leur entourage. Souvent, les late bloomers ont refusé de se lancer dans une voie qu’on leur imposait et n’agissent pas pour satisfaire les autres ou répondre à des attentes particulières. Hors des sentiers battus, ils n’ont pas toujours su se fondre dans les systèmes traditionnels. Les late bloomers acceptent simplement d’avancer à leur rythme, sans se précipiter.
Il faut tout d’abord noter que les succès précoces sont des exceptions et non la norme. Chaque individu évolue et développe des envies ou passions diverses à différents âges. Les avantages sont nombreux lorsque l’on éclot tardivement. En effet, souvent les late bloomers ont dû faire preuve de patience, ils ont été tenu de persévérer pour arriver à leur fin, ils ont eu à gérer des échecs et des déceptions.
C’est pour cela qu’ils ont souvent un regard plus mature sur leurs réussites. À l’inverse des succès précoces, les succès tardifs ont le mérite d’être savourés, appréciés et chéris à leur juste valeur. Après des années voire des décennies de travail, les late bloomers ont généralement pris le temps de consolider leurs projets pour qu’ils durent de façon pérenne, au contraire des précoces qui sont parfois démunis face à une réussite fulgurante. Les late bloomers ont un profil de battants, ce qui leur permet de faire face aux difficultés de manière pragmatique.
On a tendance à l’oublier car leur réussite a ensuite été éblouissante mais de nombreux artistes, entrepreneurs ou même sportifs sont des late bloomers. Preuve qu’il ne faut jamais abandonner, que l’on peut y croire et rencontrer le succès à tout âge.
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Chacun se dévoile et s’épanouit à son rythme, alors ne vous dites jamais qu’il est trop tard pour vous lancer dans votre véritable passion. Finalement, peu importe l’heure du succès, tout arrive à qui persévère et n’abandonne jamais !