Popularisés depuis plusieurs années par les émissions de télé réalité, devenir artisan revient sur le devant de la scène. En effet, leurs formations ont longtemps concerné les élèves en échec scolaire. La réussite se définissait plutôt par une filière générale puis des études post-bac en éco-gestion, droit ou médecine. Mais aujourd’hui, de plus en plus de cadres et bac + 5 changent de vie et se lancent dans l’Artisanat. Alors pourquoi pas vous ?
L’artisanat, une mode temporaire ou durable ?
L'exemple du cadre lassé de sa vie de bureau qui balance tout pour ouvrir sa fromagerie fait les choux gras des médias. Et oui, cela fait rêver… Le parcours atypique du banquier devenu brasseur en banlieue parisienne donne l’impression que c’est à la portée de tout le monde. Est-ce pourtant possible et si généralisé que cela ? Pas si sûr. En 2015, l’APEC a évalué à 14 % le nombre de jeunes diplômés en reconversion mais sans préciser vers quel métier.
Une quête de sens de plus en plus présente
Et pourtant, certains pensent ainsi. Du moins ceux qui se demandent encore pourquoi ils se lèvent chaque matin. Si c’est votre cas, il est peut-être temps de réfléchir à autre chose. Le travail artisanal est réputé pour être riche de sens :
- vendre ce qu’on produit ;
- connaitre ses clients ;
- maîtriser toutes les étapes ;
- savoir qui on est ;
- se sentir utile.
Alors qu’en entreprise, les salariés sont souvent un simple maillon de la chaîne.
Comment devenir artisan ?
Mais voilà, se lancer est-ce si facile ? A en croire les médias, oui. Un CAP en un an, des indemnités de licenciement investies dans un local, 2 ans de chômage le temps de créer sa clientèle... Et le tour est joué.
Cela parait simple… Toutefois, il convient de prendre en considération certaines étapes, et notamment :
- une grande remise en question ;
- la découverte d’un nouveau monde ;
- le retour à l’école avec éventuellement des profils plus jeunes ;
- des devoirs à faire le soir et les week-ends tout en s’occupant des enfants ;
- les économies qui fondent à vue d’œil ;
- les interrogations de l’entourage…
Se reconvertir n’est jamais un chemin linéaire et recouvert de roses. Il faut savoir si vous êtes prête à vous lancer dans l’aventure.
S’inscrire dans une formation
Vous pouvez tout d’abord faire un bilan de compétences pour savoir d’une part si vous êtes prête à entamer une reconversion, et d’autre part dans quelle voie. Tout le monde n’est pas fait pour devenir pâtissier ou ébéniste même si le travail manuel fait aujourd’hui rêver. Travailler de ses mains, après 20 ans d’emploi de bureau et seulement un peu de bricolage ou de cuisine maison n’est pas des plus prometteur quant à vos compétences! Vous pouvez donc, pourquoi pas, profiter de vos deux semaines de congés payés cet été pour aller effectuer un stage de travail du verre ou du métal par exemple. Avec une première idée de votre motivation et de vos capacités, vous pourrez aussi partager les expériences de terrain avec des professionnels.
Et si vous faites fausse route ?
Nombreux sont ceux qui se lancent dans une formation pour devenir Artisan mais ne réussissent jamais :
- pas assez de temps ;
- manque de moyen financiers ;
- difficultés à s’installer, etc.
Les exemples montrés dans les médias passent souvent sous silence que les néo-artisans ont un bas de laine non négligeable grâce à une situation personnelle qui permet de couvrir leurs arrières. Si vous n’êtes pas dans ce cas, cela peut être plus compliqué. Mais toute expérience est bonne à prendre pour votre avenir. Même si vous ne vous installez pas, vous aurez beaucoup appris sur vous, vos envies, vos capacités et il y a fort à parier que vous rebondirez sans revenir en arrière !
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