Dans ce contexte instable, il est parfois difficile de s’y retrouver. La pandémie qui sévit en ce moment a fortement chamboulé nos habitudes et nous sommes nombreux à nous inquiéter pour notre avenir, professionnel et personnel. Le droit du travail est lui aussi temporairement modifié. Comme tous les lundis, avec la revue de presse "Coronavirus et aides gouvernementales", on vous aide à y voir plus clair sur les dernières mesures prises par le gouvernement pour répondre à la crise, notamment depuis le déconfinement. Tour d’horizon avec cette revue de presse n°8.
Valérie Pécresse l’avait promis : fin mai, il sera possible de faire une demande de remboursement de son pass Navigo pour le mois d’avril et la première semaine de mai. Les usagers pourront recevoir jusqu’à 100€ dès la fin du mois. À savoir, exceptionnellement il est aussi possible de suspendre son pass, ce qui n’était pas possible avant la crise.
La prime attribuée aux soignants qui ont été impliqués dans la gestion de l’épidémie sera versée au plus tard fin juin, a annoncé Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement. Le maximum de 1500€ nets sera attribué dans les quarante zones où le virus était le plus présent.
Édouard Philippe a annoncé un plan de relance pour le secteur du tourisme ce jeudi 14 mai. Voici les points essentiels :
Une proposition est actuellement en cours d’analyse à l’Assemblée pour permettre aux salariés français qui le souhaitent de donner un jour de congé payé à un soignant. L’avantage d’une telle initiative est qu’elle ne coûterait rien à l’État ni aux entreprises, et constitue un potentiel de 23 millions de jours de congés, qui pourraient également être couplés à la distribution de chèques-vacances.
L’organisme Agirc-Arrco, caisse de retraite complémentaire, a décidé d’étudier la situation des actifs cotisants en difficulté, pour leur proposer une aide financière pouvant aller jusqu’à 1500€. Cette aide devrait être versée dans le mois suivant la demande.
Depuis le 11 mai, les entreprises ont la possibilité de mettre en place le forfait mobilités durables déjà évoqué, pour les salariés qui viennent au travail en vélo ou covoiturage. Le but étant de limiter le trafic routier. L’aide peut s’élever à 400 euros par an et par salarié, exonérée d’impôts et de cotisations sociales. À noter qu’elle est également cumulable avec la participation à l’abonnement de transports en commun. Le forfait peut remplacer ou non ce qui était auparavant l’indemnité kilométrique vélo.
"Coronavirus et aides gouvernementales" synthèse n°8 : pointage général en date du 15 mai 2020
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