Soulager, soigner en n’utilisant que ses mains a longtemps été considéré comme un don. C’est aujourd’hui une vraie profession. En effet, l’ostéopathe maîtrise les techniques qui rétablissent l’équilibre vital, la santé de son patient.
Un praticien apte à soigner toutes sortes de dysfonctionnements :
En premier lieu, il écoute, questionne, fait connaissance avec son patient. Ensuite, il traite par palpations et massages. Parfois rotations ou étirements, mais sans aucune violence gestuelle.
Longtemps décriés et traités de charlatans, les ostéopathes ne sont devenus des professionnels de santé reconnus en France qu’en 2002. Ensuite, il a fallu attendre 2007 pour que la profession soit réglementée. L’enseignement permettant d’obtenir le DO (Diplôme d’Ostéopathe) est dispensé dans des centres de formation agréés par le ministère de la Santé.
Après l’obtention du baccalauréat, devenir ostéopathe vous prendra cinq ans, soit 4 860 heures de formation, dont un tiers de pratique clinique. Mais il est possible d’intégrer la formation pour un cursus moins long si vous êtes déjà un professionnel de santé (seulement 800 h pour un médecin).
Le nombre de praticiens (il a quasiment triplé en moins de dix ans) et la disparité de leurs compétences (du fait de la jeunesse de la règlementation) placent l’ostéopathie dans un univers un peu encombré où les patients pourraient peiner à se retrouver.
Votre vocation est d’être ostéopathe ? N’hésitez pas ! Vous saurez porter ce métier haut dans ses valeurs et dans le cœur de vos patients.
Vous mettez en balance la longueur des études avec le gain envisageable dans le contexte actuel ? C’est plus délicat.
La passion ne se discute pas, le carriérisme, si !