Vos enfants vous l’ont dit cet été « c’est bien pendant les vacances, tu t’énerves jamais »… Une remarque que vous avez bien entendu décidé d’appliquer même à la rentrée, et pas seulement au camping quand chacun fait ce qu’il veut de ses journées. C’est tout simple finalement, vous râlez pour quoi ? Parce que les affaires de tout le monde trainent partout ? Ne dites rien, quand ils n’auront plus rien à se mettre, elles atterriront par magie dans le panier à linge… Parce que votre mari part encore en week-end avec ses potes ? Profitez-en pour faire une pyjama-party avec les enfants et une journée à Disney, sans lui. Parce que votre fille vous prévient le dimanche soir qu’il lui manque de la colle pour l’atelier dessin de lundi matin ? Tant pis, elle se servira de celle de sa copine, pour une fois. C’est simple finalement de ne pas râler, il suffit de lâcher prise et voir le bon côté des choses. C’est comme rester zen pendant les vacances !
Chaque année, après avoir dépenser sueur et calories aux cours d’aquagym et de salsa du Club de Vacances, vous vous promettez de vous inscrire dans une salle de sport à la rentrée. Mais vous ne le faites jamais, faute de motivation, ou manque de temps. Ou bien vous ne vous voyez pas aller au Club Med Gym à côté du bureau et montrer votre cellulite à vos collègues. Bonne nouvelle, des salles de sport il y en a partout, de toutes sortes, des familiales, des networking, des compétitions, etc… Il existe aussi les associations avec une ambiance amicale généralement et des niveaux débutants. Vous pouvez aussi prendre un coach personnel qui s’adaptera à votre emploi du temps et vos ambitions, mais aussi tout simplement vous renseigner à la salle de danse de votre fille s’il n’y aurait pas un cours adultes. En plus vous vous ferez de nouvelles copines, vous vous changerez les idées, vous apprivoiserez votre corps et vous serez en meilleure forme très rapidement.
S’accorder un moment pour soi, c’est LE problème numéro un des femmes qui doivent gérer leur famille, leur job, des obligations de toutes sortes, à tel point que penser à soi devient une option. Une option qui ne devrait pas en être une, si vous ne voulez pas péter un câble dans 3 semaines ou arriver aux fêtes de noël exténuée. Chacun a besoin de se ressourcer, de se détendre, de penser à rien et de gérer son stress, alors pourquoi pas vous ? Qui vous en empêche si ce n’est vous ? Votre conjoint peut bien garder les enfants une soirée ou une matinée par semaine si vous lui demandez ? Et puis sinon il y a les grands-parents, les baby-sitters, etc… Si vous revenez d’une séance au spa, détendue, reposée, ou d’un diner avec vos copines, souriante, motivée, pensez-vous que vos enfants et votre mari vous en voudront ? Vous pourriez même être surprise de ce qu’ils peuvent faire quand vous n’êtes pas là à votre place, juste pour vous épater…
La culpabilisation, c’est très féminin : aller faire les boutiques et laisser vos chérubins à Monsieur ? C’est pas bien, je peux pas leur faire ça, alors qu’ils voulaient aller au cinéma voir Vice-Versa (encore…). Ne pas préparer un goûter fait maison chaque jour, et glisser de temps en temps un mars et une brique de jus d’Oasis dans le cartable ? Quelle mère je fais ?? Vous vous êtes toutes dit ça un jour. Voire même souvent. Déstressez, vous n’êtes pas pour autant une mauvaise mère/épouse. Vous avez le droit de lâcher la bride... Et ce, sans vous culpabiliser à mort parce que tout votre to do list n’est pas à jour. Idem au bureau, à moins que vous sauviez des vies, qu’y a-t-il de VRAIMENT urgent ? Relativisez et ne vous donnez pas de crampes d’estomac sous la pression de votre manager qui se tord les mains parce que le mail HYPER URGENT est parti à 9h au lieu de 8h55. La boite ne coulera pas pour autant ! Et vous n’aurez pas sur la conscience le licenciement de 2500 personnes. La terre continuera même de tourner. La culpabilité ronge de l’intérieur et empêche d’avancer, alors stop.
Une vie on en a qu’une. Elle mérite d’être vécue à 100%, quelques soient les moments anodins ou exceptionnels que vous vivez. Une journée de soleil, un sourire d’un passant, un bon petit plat à la cantine, une bonne note de votre fils, etc… Tout est bon à célébrer. Plus vous verrez vraiment ces petites choses de la vie quotidienne et plus vous attirerez de grandes et belles choses à vous. Le positif attire le positif. Vous pouvez même les noter sur un petit carnet et les relire régulièrement, quand vous avez un coup de blues. Pas besoin de prévoir un voyage de rêve. Ou de s'acheter une maison plus grande, pour avoir l’impression de vivre votre vie à fond. Il suffit juste de cumuler ces petits riens, vos petits riens... Ces petits riens qui font toute votre vie et lui donne un côté plus beau, plus joyeux. Regarder le verre à moitié plein transforme le quotidien de celles et ceux qui savent voir l’invisible merveilleux et féérique…