Dans le monde du travail, la transmission de son savoir-faire aux autres n’est pas (encore) la norme du tout. Peur de se faire voler son job ou ses clients, de favoriser la concurrence ou d’être prise pour une bonne poire sont quelques-uns des freins qui ne donnent pas envie de transmettre.
Et pourtant c’est ainsi que :
Encore mieux, c’est ainsi que vous vous sentirez plus épanouie. Car il est prouvé que donner rend plus heureuse que recevoir.
Alors voici cinq bonnes raisons de transmettre à votre tour.
Le monde du travail évolue très vite, notamment depuis l’émergence des nouvelles technologies et de la mondialisation. Obligeant les salarié(e)s à s’adapter coûte que coûte. Or comment faire dans une société où celles et ceux qui ne suivent pas le mouvement sont laissés sur le bas-côté ? Parfois vue comme une dépossession de celui qui transmet, la transmission est pourtant un enrichissement. Tant du transmetteur - nouveau sens et nouvel intérêt pour son activité – que de l’entreprise – plus de cohésion, plus de chiffre d’affaire.
Une entreprise où la transmission entre salariés est inscrite dans le fonctionnement interne a plus de chance de rester compétitive et durer dans le temps. Celui ou celle qui reçoit réinterprète le savoir transmis à sa façon, en l’enrichissant de ses compétences à lui/elle. Tout comme une « rétro-transmission » des jeunes vers les seniors se met en place, créant ainsi des synergies favorables au développement de l’entreprise. Garder son savoir-faire pour soi, sans le partager, au contraire, conduit droit dans le mur toutes celles et ceux qui seraient tenter d’agir ainsi. Entrainant l’entreprise dans son sillage.
La transmission devient ainsi une reconstruction permanente des savoir-faire. Le récepteur apportera sa touche personnelle, sa créativité, son innovation à ce qu’on lui apprend. C’est ainsi que le secteur de l’artisanat fonctionne depuis toujours, permettant à de nombreuses disciplines d’avoir évolué avec leur temps et attirant chaque année plus de nouveaux entrants. En témoignent tous les diplômés d’école de commerce qui après 5 années passées en entreprise plaquent tout pour apprendre un nouveau métier auprès de professionnels chevronnés qui n’hésitent pas à transmettre leur savoir, sans avoir peur de créer de la concurrence comme c’est le cas dans un bureau !
C’est prouvé : donner rendrait plus heureux que recevoir. Transmettre permet d’apprendre aussi soi-même et sur soi. Partager son savoir-faire avec d’autres personnes facilite la remise en question, et incite à faire régulièrement le point sur ses compétences, sa carrière, ses choix et ses projets. Plus qu’une transmission c’est un échange qui permet d’apprendre continuellement. Partager ses connaissances est bon pour l’estime de soi, ouvre aux autres et à la nouveauté. La transmission incite à la curiosité et la découverte, à aller aux devant des autres et s’ouvrir au monde. Transmettre régulièrement son savoir-faire crée une dynamique vertueuse.
Une entreprise qui érige la transmission en valeur favorise le bien-être, la reconnaissance et l'épanouissement. Il n’y a alors pas besoin de faire croire qu’on sait tout, on peut demander à ses collègues, qui seront ravis de partager leurs compétences. A l’heure où on parle de souffrance au travail, la transmission s’érige en rempart grâce à son ouverture aux autres, où l’individualisme - croissant dans notre société – n’a pas sa place. Chacun peut ainsi atteindre son plein potentiel et à son tour transmettre aux collègues dans l’entreprise. La transmission est une stratégie gagnant-gagnant où personne ne perd, bien au contraire. Des salariés heureux, qui progressent, resteront dans l’entreprise, évolueront et donneront de bons résultats.
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